Cet édifice est le seul bâtiment conservé des lieux conventuels élevés après l’introduction de la réforme de Saint-Maur en 1662.
C’est Charles Boileau, membre de l’Académie française et abbé de Beaulieu, à ne pas confondre avec Nicolas Boileau, également membre de l’Académie française et célèbre auteur de « l’art poétique », qui décide en 1700 de faire construire un nouveau bâtiment conventuels. Sa première pierre a été posée le 3 février 1700.
Ce bâtiment est parfaitement représentatif de l’architecture mauriste, notamment par la qualité de la stéréotomie de ses voûtes. Il se compose d’un corps de logis principal parallèle à l’église et d’une aile en retour vers le sud, il s’élevait au centre des jardins du monastère. La salle du conseil est ornée de boiseries. Vendu en 1793, comme les autres biens de l’abbaye, ce bâtiment est acquis l’année suivante par la municipalité.
L’Hôtel de Ville y est alors installé. Il y est toujours, ainsi que l’agence postale communale.